En matière bancaire, on entend souvent parler d’actions et d’obligations, deux termes qui ont des significations très différentes.
L’action est un titre de propriété. On achète des actions dans une société, c’est-à-dire des parts en tant qu’investisseur, et on devient actionnaire et donc partiellement propriétaire, selon le nombre d’actions achetées, de cette même société. Le rendement y est potentiellement élevé tant que l’entreprise se porte bien mais le risque fort puisque si celle-ci fait faillite ou perd de sa valeur, on perd de l’argent. Les actions sont des titres dont la valeur fluctue, elle augmente quand la société a une bonne performance et une bonne santé financière mais elle baisse dans le cas inverse, d’où toujours un risque potentiel. Les actions peuvent être revendues et leur valeur ne peut descendre en dessous de la moitié du prix payé au départ, la perte maximale est donc connue à l’avance mais les gains quant à eux sont illimités. Les sociétés cotées en Bourse comptent notamment des milliers d’actions, achetées par des petits et des gros porteurs selon le nombre d’actions qu’ils possèdent.
L’obligation est quant à elle une créance, c’est-à-dire que l’on prête de l’argent à une personne morale, émetteur des obligations, qui s’oblige à rembourser la dette à date précise, généralement quelques années, et à verser régulièrement des intérêts. Le revenu est donc prévisible et le risque plus limité que dans le cas des actions. Cependant, si l’émetteur vient à ne plus être solvable cause faillite par exemple, là on perd de l’argent, il y a donc toujours un risque. Précisons que la rémunération, qui est plafonnée, versée sur des placements obligataires sera liée à la santé financière de l’émetteur et que proportionnellement, plus celle-ci sera bonne avec moins de risques, moins elle sera importante et inversement, si la capacité de remboursement est plus douteuse.
Ces titres financiers, actions et obligations, s‘échangent en Bourse.