Les mouettes et les goélands sont souvent confondus, et c’est normal car ce sont deux oiseaux qui se ressemblent beaucoup et en plus, il en existe de nombreuses variétés. Ils appartiennent tous deux à la famille des laridés, oiseaux généralement marins ou à reproduction côtière. La principale différence entre la mouette et le goéland est située au niveau de leur taille, le goéland étant généralement plus gros que la mouette, pouvant mesurer 70 cm et pesant 1 kg contre 40 cm et 600 g pour la mouette. Cependant, certains goélands mesurent parfois jusqu’à 1,50 m d’envergure et certaines mouettes jusqu’à 1 m d’envergure.
Goéland argenté
Les différences se notent également au niveau du bec et des pattes. Ces dernières sont de couleur rougeâtre pour la mouette, tandis qu’elles sont plus jaunes ou rosées pour le goéland (selon les espèces). De même, le bec des mouettes est rouge assez sombre et celui des goélands est jaune avec une petite tache rouge dessous à l’âge adulte vers 4 ans. Celle-ci sert visuellement aux oisillons les 15 premiers jours de leur vie pour se nourrir car percevant instinctivement cette couleur, ils tapotent cette tache pour stimuler la régurgitation et provoquer le crachat de la nourriture ingurgitée, c’est un distributeur de nourriture en quelque sorte. Le plumage des mouettes et des goélands est similaire, blanc recouvert d’ailes grises. Une autre différence entre les mouettes et les goélands, leur cri. Celui des mouettes, bien qu’elles émettent comme tout oiseau plusieurs types de cris selon ce qu’elles désirent exprimer (faim, reproduction, etc.), est généralement rauque et ressemble à des ricanements tandis que le cri du goéland ressemblerait plus à une sorte de gémissement, d’où son nom tiré du breton gouelan, signifiant pleurer.
Généralement, tout le monde sait ce qu’est une cigogne, cet oiseau échassier migrateur aux longues pattes, symbole de fertilité dans l’imagerie populaire alsacienne notamment. Il existe plusieurs espèces de cigognes, la plus répandue est la cigogne blanche. La cigogne noire quant à elle est plus difficile à observer car elle niche plutôt près des étangs en forêt. Côté étymologie, le nom cigogne est issu de l’ancien occitan cigonha, du latin ciconia, de même signification. En ancien français, on parlait de soigne ou ceoigne pour désigner cet animal.
Attention, Sigogne existe aussi, avec un S majuscule puisque c’est un nom propre, et désigne une petite ville de Charente.
La vigogne quant à elle, est un animal tout comme la cigogne, mais totalement différent et qui vit en Amérique du sud sur les hauts plateaux des Andes jusqu’à 5 700 mètres d’altitude. Côté étymologie, le nom vigogne est issu de l’espagnol vicuña, de même signification. C’est le plus petit des camélidés (de la même famille que les chameaux), ancêtre de l’alpaga qui lui est domestiqué tandis que la vigogne vit à l’état sauvage sous la protection de plusieurs États sud-américains. Sa laine d’une exceptionnelle qualité, chaude et résistante, met en moyenne deux ans à pousser et c’est la plus chère au monde. Sa tonte est autorisée une fois par an par l’État en Équateur et au Pérou.
Sur le littoral néo-aquitain, peuvent se former grâce à la houle de dangereuses cavités naturelles temporaires, sortes de mares résiduelles appelées baïnes. Le nom féminin baïne est d’origine gasconne et signifie « petite cuvette ». Ce même phénomène existe également en Bretagne et sur toutes les côtes de la Manche, mais sous un autre nom, les bâches.
Pour que se forment des baïnes, il faut réunir plusieurs conditions : sable fin, dénivelé faible, houle et marées fortes. Le sable est déplacé le long du rivage par la houle en interférence avec les courants perpendiculaires à la plage. Ces mêmes courants, de leur côté, entraînent le sable de fond vers le large, ce qui provoque le creusement de ces cavités de manière imprévisible, d’où le danger pour les baigneurs.
Les baïnes peuvent mesurer jusqu’à 5 mètres de profondeur et une centaine de mètres de large et engendrent de ce fait différents courants qui peuvent facilement emporter des baigneurs ou surfeurs vers le large, risquant de provoquer leur noyade. Le phénomène est violent, pouvant atteindre la vitesse de 1,50 mètre par seconde. Il est appelé courant d’arrachement, ce qui explique que même de très bons nageurs ne peuvent pas résister. Il est conseillé en ce cas de ne surtout pas paniquer et de se laisser porter par le courant en attendant les secours ou d’essayer de nager calmement latéralement vers une zone où les vagues cassent, leur force aidera à rejoindre le rivage et échapper à ce très dangereux phénomène.
Les tourbières sont des zones humides, souvent saturées en eau et couvertes de végétation, dont le sol est constitué d’un dépôt de tourbe plus ou moins épais, entre 40 centimètres et 10 mètres. Les sols formés d’une couche inférieure, à savoir entre 10 et 40 centimètres, sont appelés semi-tourbeux. La tourbe elle-même est une matière première non renouvelable, organique fossile formée de débris végétaux (mousses, joncs…) hautement inflammables.
Les tourbières couvrent environ 3 % de la surface terrestre et il faut en moyenne un siècle pour former une couche de 5 centimètres de tourbe. Les tourbières ont cette particularité que lors d’incendies, même éteints en surface, le feu couvant continue dans le sol et se répand parfois jusqu’à plusieurs kilomètres pendant plusieurs semaines, totalement invisible car c’est le sol lui-même qui brûle, très chargé en carbone, sans flamme, pour remonter à la surface à un autre endroit, provoquant un nouvel incendie en surface.
Les dolines sont des formes d’érosion en milieu karstique (calcaire) particulièrement impressionnantes. Elles se manifestent par des effondrements progressifs voire soudains, dépressions circulaires généralement de quelques mètres de profondeur mais pouvant mesurer plusieurs centaines de mètres de diamètre, et emportant toute la surface, maisons, arbres, routes. Elles peuvent apparaître par exemple à la suite de pluies torrentielles. Le nom féminin doline est d’origine slave, signifiant vallée dans plusieurs langues. En anglais, les dolines sont appelées sinkholes, ce qui signifie « trou d’évier ».
Comment les dolines se forment-elles ? La roche calcaire sous la terre est érodée, dissoute par l’eau au fil du temps, formant des cavités souterraines. Au bout d’un moment, le plafond de ces cavités s’effondre, créant ces gouffres et le sol s’affaisse. L’origine peut en être aussi liée à d’anciennes mines, dont certaines très anciennes, datant de plusieurs siècles, qui ont été comblées en partie seulement et dont même actuellement nous découvrons l’existence quand une doline apparaît. C’est un phénomène très fréquent aux États-Unis notamment, particulièrement en Floride, mais également dans tout endroit de la planète dont le sous-sol est calcaire, y compris en France et même très fréquent sur le territoire britannique. Le problème est que l’apparition des dolines est quasiment imprévisible, d’où le danger qu’elles représentent. Les dolines se présentent souvent en chapelets, donc à partir du moment où l’une apparaît, il y a de forts risques que d’autres se forment aux alentours, suivant une faille souterraine. Il existe deux grands types de dolines : celles présentes de longue date, qui se creusent progressivement, et celles qui apparaissent soudainement de manière inattendue.
Le 8 août est la journée internationale du chat depuis 2002, lancée par le Fonds international pour la protection des animaux. Mais comment appelle-t-on les amoureux des chats ? Des ailurophiles.
Mais pourquoi un tel nom qui n’a apparemment pas de rapport avec le nom « chat » ? Penchons-nous sur l’étymologie qui va vite nous éclairer. Ailurophile vient du grec ancien ailouros (αἴλουρος) qui signifie chat tout simplement, « qui meut sans cesse de la queue », avec le suffixe –phile (=qui aime). Cet amour inconditionnel des chats s’appelle l’ailurophilie, caractérisé par le fait d’aimer particulièrement jouer avec eux, les caresser, s’en occuper, les protéger, et d’aimer également les objets se rapportant aux chats (bibelots, images, etc.). Son contraire est l’ailurophobie, la peur incontrôlable des chats, oui cela existe aussi, comme tout un tas d’autres phobies.
Les ancêtres des bougies sont les chandelles, inventées environ 3 000 ans avant notre ère. Elles étaient à l’origine constituées de joncs trempés dans du suif (graisse animale ou végétale), puis le clergé au Moyen Âge utilisa de la cire d’abeille. Les bougies actuelles sont constituées d’une mèche trempée dans de la paraffine (issue du pétrole) ou de la cire végétale (soja par exemple). Le nom « bougie » vient d’une ville de Kabylie du même nom (Béjaya en arabe) où se pratiquait le commerce de cire de bougies au Moyen Âge. Le terme de bougie est utilisé couramment depuis le XIXe siècle, celui de chandelle étant considéré comme vieilli.
Bougie
Les bougies sont très utilisées depuis longtemps dans les cadres religieux, ésotérique, divinatoire, spirituel, au-delà du simple fait de servir pour s’éclairer comme ce fut longtemps le cas avant l’invention de l’électricité, ou de chercher à créer une ambiance romantique (dîner aux chandelles par exemple) ou simplement de détente, d’invitation à la sérénité, juste pour le plaisir. Les bougies servent également pour les défunts, pour se connecter à leurs âmes, et pour les cérémonies funéraires.
Les bougies sont emplies de symbolisme. Elles permettent notamment, à travers leur flamme, de se relier au Divin, à l’Univers, quel que soit le nom qu’on peut lui donner selon la religion ou la croyance. Elles constituent un pont entre le visible et l’invisible. Allumer la flamme d’une bougie, c’est en même temps allumer sa flamme intérieure, se relier aux forces invisibles et divines, aller au-delà du visible. Les couleurs des bougies quant à elles ont également une signification et renforcent l’action des prières, tout comme les couleurs de manière générale ont un impact psychologique sur nous dans la vie de tous les jours. Les couleurs sont constituées de vibrations, c’est un phénomène tout à fait physique, scientifique (répartition spectrale de la lumière). Côté symbolisme et signification, voici quelques détails connus à propos des couleurs de quelques bougies et leurs correspondances avec les jours de la semaine quand c’est le cas, tout ceci associé à des prières particulières.
La bougie blanche
C’est la bougie universelle, elle peut remplacer n’importe quelle couleur de bougie. Le blanc représente avant tout la pureté. Elle représente la spiritualité, la sincérité, la vérité, l’espérance.
La bougie grise
C’est la bougie du lundi, jour dédié à la Lune. Par sa couleur neutre, elle aide à stopper, à neutraliser le mal, les actions négatives et le mauvais œil de manière générale et utilisée le lundi, elle gouverne particulièrement ce qui touche à la famille et à l’intuition. Elle apporte calme et patience.
La bougie rouge
C’est la bougie du mardi, jour de Mars (utilisée le vendredi aussi, jour de Vénus). Elle concerne la santé, la sexualité, l’affection, les rencontres, la mémoire, les combats, la force, le courage.
La bougie pourpre
C’est la bougie du mercredi, jour de Mercure. Elle est utile dans le cadre du commerce, des contrats, des examens, de la communication. Elle est symbole de pouvoir, de notoriété, d’ambition et de puissance spirituelle (méditation). Elle aide également le contact avec les esprits pour les médiums.
La bougie verte
C’est la couleur du jeudi, jour de Jupiter. Elle s’attache à tout ce qui est prospérité financière, abondance, affaires. Elle représente l’harmonie et l’équilibre, et de ce fait, elle participe à la résolution de conflits. Elle attire la sympathie et repousse la jalousie.
La bougie noire
C’est la bougie du samedi, jour de Saturne. Sa couleur peut impressionner quand on ne connaît pas mais en réalité, la bougie noire chasse le mal, aide aux rituels de désenvoûtement, d’exorcisme, de purification, de protection contre les dangers, tout comme par exemple en lithothérapie, les pierres noires type obsidienne noire, bouclier qui repousse et renvoie les énergies négatives, ou tourmaline noire, complémentaire, qui absorbe et renvoie à la terre ces mêmes énergies négatives.
La bougie bleue
Elle favorise la chance, la protection, la force. Elle peut être utilisée le mardi (tout comme la bougie rouge) notamment contre des attitudes méchantes, déplacées, menaces et autres attaques, tout ceci associé à des prières particulières. C’est également un soutien émotionnel.
La bougie violette
Elle favorise la protection tout comme la pierre de même couleur, l’améthyste. Elle est très utilisée en voyance et médiumnité pour le contact avec les esprits. Le violet neutralise les mensonges, apporte la sagesse et aide à l’équilibre intérieur. C’est la couleur de la spiritualité par excellence.
La bougie orange
Elle permet de canaliser l’énergie vitale et favorise les changements positifs par le dynamisme et la force qu’elle apporte. Elle attire la chance également, la bonne fortune.
La bougie jaune
Elle représente la confiance en soi, la spiritualité mais également accroît les capacités de discernement. Elle attire le succès, favorise l’élargissement du cercle social.
La bougie marron
Cette bougie est dédiée surtout à la protection de la maison et des biens matériels mais également pour protéger les animaux domestiques et favoriser la prospérité. Elle peut aider, accompagnée d’une prière spécifique notamment à Saint-Antoine de Padoue, à retrouver des objets perdus. Elle permet de garder l’esprit clair et favorise la concentration, aide à s’ancrer.
La bougie rose
C’est la bougie de l’harmonie, de la réconciliation, de la douceur. Elle aide à renforcer les bons sentiments quels qu’ils soient et à rééquilibrer l’hypersensibilité. Elle est destinée aux liens familiaux de manière générale, amicaux et amoureux.
Le nom masculin encens vient du latin incensum, signifiant « bûcher offert au dieu ». Dans la tradition chrétienne, il désigne l’oliban, oléorésine qui provient d’un arbre des régions semi-arides de la péninsule arabique et de la corne de l’Afrique, poussant notamment en Éthiopie, Somalie, Soudan et Sultanat d’Oman. Déjà, les Égyptiens l’utilisaient dans l’Antiquité, tout comme la myrrhe, dont on trouve trace dans les récits concernant les Rois Mages. Chaque encens possède ses vertus et bienfaits. Appartenant au règne végétal, constitué à base de résine ou d’éclats de bois d’arbres divers mélangés à des huiles essentielles, l’encens quel qu’il soit tire son pouvoir des vibrations produites par les essences utilisées et les senteurs qui s’en dégagent mais aussi des rituels et prières qui y sont associés selon les croyances. L’encens connu pour décupler la capacité de chacun à s’élever spirituellement est utilisé depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations connues, notamment pour relier le monde des vivants à celui des défunts. À l’heure actuelle, l’encens désigne plus généralement toute substance végétale brûlée ou chauffée qui dégage une odeur agréable. Il peut se présenter sous forme de bâtonnets, de poudre, de grains, de larmes (petits morceaux), de cônes ou de spirales. Les recettes d’encens étant relativement secrètes pour beaucoup, leur composition exacte ne sera pas fournie dans cet article. L’encens peut être utilisé tout simplement pour purifier l’air des maisons, tout en apportant une sensation de bien-être, de sérénité sans connotation particulièrement spirituelle ou religieuse, mais est utilisé bien sûr aussi lors de rituels et prières. Voici quelques encens couramment utilisés et leurs bienfaits et vertus.
Encens d’oliban
L’encens d’oliban est une résine oléo-gomme issue de l’arbre Boswellia, son emploi ayant été observé dans de nombreuses civilisations (égyptienne, babylonienne, assyrienne, romaine…) depuis l’Antiquité. Ses vertus spirituelles purifiantes sont reconnues dans plusieurs religions également (judaïsme, catholicisme…). Il est connu pour aider à chasser les entités négatives et augmenter le taux vibratoire d’un lieu. L’encens d’oliban facilite l’état méditatif en tant qu’élévateur de conscience et peut même favoriser les voyages astraux et états de conscience modifiés (pour les médiums) en développant les capacités extrasensorielles.
Encens de Jérusalem
Il est idéal pour consacrer un endroit destiné à la prière de par ses importants bienfaits purificateurs (il n’est pas le seul loin de là). Encens dit « de travail », il peut servir tant à créer tout simplement une ambiance de détente qu’en spiritualité et rituels de magie. Il aide à débarrasser des impuretés et déchets psychiques liés aux maléfices et à délivrer des pensées négatives. Il aide également à développer la prospérité de manière générale, à travers la chance notamment, et à nous favoriser dans des conditions difficiles, associé à des prières particulières bien sûr.
Encens pontifical
Il s’agit d’un mélange d’encens destiné aidant à procurer la paix intérieure. Sa recette traditionnelle est composée de résines d’oliban, de myrrhe, de benjoin et de styrax (appelé aussi storax), ce dernier étant particulièrement réputé comme protecteur des forces occultes et favorisant la fidélité. Il purifie l’intérieur des maisons mais favorise également les actions lointaines (télépathie). L’encens pontifical est par ailleurs un amplificateur lorsqu’on l’associe à d’autres encens, permettant ainsi d’augmenter leurs différentes propriétés.
Encens de Nazareth
Il est conseillé pour les activités commerciales et le travail, aidant à prendre les bonnes décisions, aidant à la prospérité. Lors d’un rituel d’invocation avec de l’encens de Nazareth, il est conseillé de s’adresser à la Vierge Marie. Par ses propriétés magnétiques jupitériennes, il favorise les échanges bienveillants, la communication mais aide également à développer l’habileté manuelle.
Encens de Saint-Michel Archange
C’est avant tout un bouclier contre les ondes négatives à l’image de l’archange chef des armées célestes qui lui vaut son nom. Accompagné de prières et rituels spécifiques, l’encens de Saint-Michel aide à purifier la maison en la débarrassant des esprits malins, apporte l’harmonie dans le foyer, protège des attaques extérieures et des sortilèges.
Encens de Saint-Raphaël Archange
Il est utilisé pour les prières de protection. Saint-Raphaël est notamment protecteur des voyageurs et porteur du caducée d’Hermès, symbole guérisseur du souffle de vie, invoqué pour la guérison de l’âme et le secours aux nécessiteux. L’encens de Saint-Raphaël facilite la méditation, améliorant l’esprit et la santé par son effet purificateur. Il est confectionné à base de jasmin. Cet encens est utilisé également pour protéger les commerçants, les affaires, apporter la paix, clôturer le passé, protéger des forces négatives, contre la cécité physique et spirituelle.
Encens de Saint-Gabriel Archange
L’Archange Gabriel est le messager de Dieu. C’est lui qui, dans le Nouveau Testament, a annoncé à Marie la naissance de Jésus et est réputé pour protéger les femmes enceintes lorsqu’il est invoqué. L’encens de Saint-Gabriel aide, accompagné de prières spécifiques, à tout ce qui touche l’amour sous toutes ses formes, la sérénité, la guérison du cœur, la réconciliation, l’amitié, la compassion, la communication positive. Il aide à prendre les bonnes décisions. Il aide également contre l’abattement.
Encens de Saint-Uriel Archange
L’Archange Saint-Uriel est l’ange de la connaissance. L’encens qui lui est dédié, en plus de purifier les lieux, aide à travailler avec les énergies et à mieux cerner son propre chemin de manière saine et juste. Il favorise également les réconciliations par son action sur l’altruisme et l’écoute, aide à calmer les tensions, les conflits.
Encens de Saint-Benoît
L’encens de Saint-Benoît, créant un rempart, est réputé pour éloigner les maléfices, les mauvais sorts, les attaques de mauvais esprits et protéger des mauvaises influences de manière générale, y compris dans des endroits que l’on soupçonne d’être hantés, son utilisation associée bien sûr à des prières et rituels spécifiques. Saint-Benoît était lui-même exorciste. Cet encens amplifie la puissance mentale, tout en purifiant et parfumant délicatement les lieux.
Encens de Marie Mère de Dieu
L’encens de Marie Mère de Dieu est réputé pour attirer sa protection tout en diffusant un parfum de sérénité dans les lieux. Invitant au recueillement, il aide à la méditation et favorise toutes les demandes de protection quand il faut faire face à des épreuves difficiles, ceci bien sûr associé à des prières spécifiques. Il aide également à apporter notre soutien à ceux qui sont dans la peine, favorisant un esprit de bienveillance. Il appelle au calme et à l’apaisement. Il comporte de la rose et du musc parmi ses ingrédients.
Encens de Notre Dame de Lourdes
L’encens de Notre Dame de Lourdes, réputé attirer sa bénédiction, est particulièrement conseillé lors de rituels destinés aux femmes, connu pour agir sur les vibrations féminines. Il est également utilisé pour tout ce qui concerne l’amour, la pureté, le dévouement pour une cause juste, aide à donner gain de cause aux innocents et aide dans les situations difficiles.
Encens de myrrhe
L’encens de myrrhe est présent dans le Nouveau Testament, apporté par les Rois Mages à la naissance de Jésus. Ses vertus cicatrisantes, antioxydantes et anti-infectieuses sont reconnues depuis l’Antiquité, les Égyptiens l’utilisaient d’ailleurs pour embaumer les morts. La myrrhe possède des propriétés purifiantes et assainissantes, permettant de se relaxer, d’évacuer le stress. Cet encens aide à harmoniser les énergies. On l’associe souvent avec de l’encens de benjoin ou d’oliban pour en augmenter les bienfaits.
Encens de Saint-Expedit
L’encens de Saint-Expedit, qui est le patron des procès et causes pressantes, est reconnu pour précisément aider à trouver des solutions rapides et accélérer les dénouements heureux et justes (oui c’est important, justes d’un point de vue divin, seules les victimes réelles seront aidées, pas les manipulateurs, très courants, qui se font passer pour victimes alors que ce sont eux, les agresseurs !). Il appuie les rituels d’exorcisme et favorise l’élimination d’énergies néfastes et on peut l’utiliser lors de la consécration de pentacles et talismans, avec des prières particulières associées bien sûr. Il annule la négativité et favorise la vie, la positivité. Saint-Expedit peut être invoqué lors d’examens (cela n’empêche pas de travailler, comme le précise le dicton : « Aide-toi, le Ciel t’aidera. » !) et de procès.
Encens de benjoin
L’encens de benjoin est reconnu comme intense purificateur et protecteur de la maison. Le papier d’Arménie, connu depuis très longtemps, contient du benjoin. Il aide à chasser la négativité, purifie les lieux. Il est recommandé pour l’apaisement intérieur et la purification spirituelle. Il calme le mental et aide à combattre les excès de tous genres. Il est symbole de prospérité. On l’utilise d’ailleurs dans la confection d’autres encens, en association. L’encens de benjoin favorise les relations conjugales, calme les esprits tourmentés et aide à mettre un terme aux conflits.
Encens de bois de santal
L’encens de bois de santal possède des propriétés relaxantes, antiseptiques, calmantes, désinfectantes. Il aide à purifier les lieux tout en trouvant calme et sérénité car il agit sur les ondes alpha du cerveau. Il repousse les énergies négatives, aide à la prospérité, avec prières associées bien sûr, comme pour tous les autres encens. Il permet de lutter contre le stress, l’instabilité émotionnelle et favorise la relaxation.
Encens en larmes de Somalie
Les larmes de Somalie sont une variété d’oliban. Leur caractère masculin contribue à développer la volonté, la confiance en soi et également la recherche du divin en soi. L’encens en larmes de Somalie aide à avoir de bonnes relations familiales, apporte la joie au foyer, purifie les lieux, associé bien sûr à des prières spécifiques.
Encens de Sainte-Rita
L’encens de Sainte-Rita est particulièrement recommandé pour trouver des solutions, avec les prières associées, dans le cas de causes désespérées voire perdues. Sainte-Rita protège la famille de manière générale mais est souvent invoquée également pour des demandes de guérison.
Encens des Rois Mages
L’encens des Rois Mages est utilisé généralement pour chasser les influences négatives mais également résoudre les problèmes sentimentaux. Il aide à l’élévation spirituelle et à la concrétisation de nos désirs, à condition qu’ils soient sains et bienveillants. Il aide à protéger l’être aimé. L’encens des Rois Mages est constitué essentiellement d’un mélange d’oliban, de myrrhe et de benjoin.
Encens de Marie dénoue les nœuds
Cet encens aide à sortir des situations difficiles, comme son nom l’indique, les nœuds représentant les problèmes et blocages qui surviennent au cours de notre vie, qu’ils soient psychiques ou physiques. Mais d’où vient cette dévotion ? À l’origine se trouve un tableau, oui un tableau, peint en 1700 à la demande d’un prêtre en mémoire de la réconciliation de personnes de sa famille et d’un miracle qui a eu lieu. L’encens de Marie dénoue les nœuds peut être utilisé dans toute situation de souffrance quelle qu’elle soit.
Encens de Bethléem
L’encens de Bethléem est reconnu pour apporter la paix et l’harmonie, il aide à la purification et à la guérison des blessures de l’âme. Il agit sur les émotions par le calme qu’il y apporte. Il aide à chasser les ondes négatives présentes dans les lieux. Il est associé à la lune, favorisant l’ouverture du chakra de la couronne (dessus de la tête) représentant la sagesse, l’énergie supérieure.
Encens d’Arabie
L’encens d’Arabie est assainissant et aide à chasser les ondes négatives et les potentiels mauvais esprits, associé à des prières spécifiques pour plus d’efficacité. Ses effluves boisés possèdent des vertus relaxantes. Il aide les énergies positives à se manifester dans les lieux. Il est associé au troisième œil.
Encens de Saint-Antoine de Padoue
L’encens de Saint-Antoine de Padoue possède les propriétés liées au saint du même nom, pour retrouver des objets ou êtres perdus, ceci associé à des prières particulières bien sûr. Source de méditation, de manière générale, il purifie les lieux mais également la puissance mentale et aide à se connecter à l’esprit supérieur. Saint-Antoine de Padoue est par ailleurs le saint patron des marins et des naufragés, des prisonniers et des femmes stériles. Pour recouvrer la santé, il peut agir aussi.
Encens de la Vierge miraculeuse
L’encens de la Vierge miraculeuse est utilisé pour apporter la clarté de l’esprit, la paix de l’âme et la pureté du cœur. Il aide lors de séances de soins énergétiques pour réaligner les chakras et la réalisation de purifications, en plus de chasser les énergies négatives. Il aide à apporter le bien-être et la protection du foyer et ses bienfaits sont augmentés accompagnés d’une invocation à la Vierge miraculeuse et de prières particulières.
Encens de sauge blanche
De manière générale, la sauge blanche utilisée en fumigation aide à décharger les lieux des énergies négatives qui peuvent les polluer et attire les énergies positives, purifie le corps et l’esprit, mais également tous types d’objets, cristaux et minéraux. La sauge blanche est réputée également pour chasser les mauvais esprits. L’encens de sauge blanche peut être utilisé lors de rites particuliers de protection. C’est une plante sacrée chez de nombreux peuples, notamment amérindiens. La sauge blanche possède également des propriétés anti-stress et calmantes, invitant à la méditation. Sa fumée possèderait selon certaines études scientifiques des propriétés antimicrobiennes et antibactériennes.
Le nom masculin charlatan fut attesté en 1572, et n’est généralement pas utilisé au féminin (charlatane) sauf par certains auteurs dont voici quelques exemples. Voltaire dans Lettres de Mme du Deffant, 18 mai 1772: « Ce que j’ai toujours aimé en vous, madame, parmi plusieurs autres genres de mérite, c’est que vous n’êtes point charlatane. » Antoine Furetière en 1690 qui propose dans son Dictionnaire universel la définition au masculin et au féminin de ce terme. Le grammairien et lexicographe Pierre Richelet (1626-1698) dans son dictionnaire : « Les marchandes du Palais sont des charlatanes ». Joris-Karl Huysmans dans son hagiographie Sainte Lydwine de Schiedam : «… rares furent ceux qui ne la crurent ni charlatane, ni sorcière, mais qui comprirent ce qu’elle était en réalité, un être victimal, broyé dans le mortier de Dieu, une lamentable effigie de l’Église souffrante. » Jean Bernier dans l’Anti-menagiana (« où l’on cherche ces bons mots, cette morale, ces pensées judicieuses » 1693) page 230 : « … ces charlatanes nouvellement arrivées à Paris… ».
Le terme charlatan est emprunté à l’italien ciarlatano, de même signification, issu du croisement de deux mots italiens : cerretano, désignant un habitant du village de Cerreto di Spoleto dans lequel autrefois étaient vendues diverses drogues sur les places publiques, et ciarlare signifiant bavarder, jaser. Le mot charlatan a désigné d’abord des marchands ambulants, des bonimenteurs tout simplement, qui savaient donner de la voix pour vendre leurs produits en plein air et attirer les foules grâce à une bonne mise en scène. Ils vendaient alors, dès le XVIe siècle, des onguents, herbes, potions magiques, élixirs, remèdes et accessoires divers essentiellement de nature médicinale. Les arracheurs de dents opéraient également sur la place publique, inutile d’en préciser les conditions d’hygiène de l’époque, et pas d’anesthésie bien évidemment ! Le mot charlatan désigna ensuite un imposteur exploitant la crédulité d’autrui par un grand étalage de mots afin de vendre des produits et services nettement plus douteux que ceux du crieur de marché d’origine.
Le mot charlatan a donné naissance à quelques autres mots comme charlatanerie et charlatanisme désignant la façon d’agir, le comportement du charlatan. Nous pouvons remarquer qu’il existe toujours des charlatans au XXIe siècle, quel que soit ce dont ils font la promotion…
Les verbes infecter et infester sont des paronymes, à savoir des mots qui se ressemblent fortement par leur orthographe et leur prononciation mais avec des sens différents, et effectivement il vaut mieux éviter de les confondre, voici quelques explications.
Le verbe infecter vient du latin inficere, signifiant mettre dedans. Le terme désigna au Moyen Âge le fait de souiller une rivière, puis désigna le fait de transmettre, communiquer l’infection à quelqu’un ou à quelque chose puis le fait d’empester par une odeur infecte (les références exactes et complètes sont faciles à trouver pour ceux qui viendraient à les chercher). Chez les teinturiers, infecter signifie plonger dans un bain, imprégner, teindre (Académie française). Enfin, à l’heure actuelle, infecter signifie corrompre, contaminer par des germes pathogènes. Le nom commun (féminin) qui y correspond est infection. On parlera d’infection cutanée par exemple ou d’infection par une maladie, la dernière en date la plus connue étant la Covid-19 que tout le monde connaît.
Le verbe infester vient quant à lui du latin infestare qui signifie harceler, ravager. Il s’emploie dans un cadre lié aux plantes subissant l’attaque massive d’animaux dits nuisibles (souvent des insectes) notamment pour les cultures. Exemple : les champs ont été infestés de criquets. Le terme infester signifie en ce cas foisonner et envahir. Quand il s’agit de parasites, le terme est utilisé en médecine pour désigner une infestation de l’organisme notamment par ces derniers.
Attention, dans le cas du verbe infecter, on trouve la notion de contamination, absente dans le cas du verbe infester. Cela n’empêche pas qu’une infestation puisse provoquer ensuite une infection si elle n’est pas suffisamment bien éradiquée, notamment en ce qui concerne le domaine de la santé (par exemple les staphylocoques ou autres agents infectieux). Infester peut donc amener à infecter mais pas l’inverse.