Métonymie et métaphore

Le nom féminin métonymie est une figure de style qui vient du grec metônumia (= changement de nom). Le principe de la métonymie consiste à remplacer un mot par un autre mot ou une courte expression, qui veut dire la même chose et qui a donc une relation logique, mais dit autrement. Exemple : ‘ Il recherche un toit.’ ( le mot toit remplace le mot maison).

Le nom féminin métaphore est, comme la métonymie, une figure de style de la classe des tropes (un trope est une figure de style – de rhétorique – destinée à embellir un texte ou à le rendre plus vivant par l’emploi d’un mot ou d’une expression dans un sens détourné de son sens propre). La métaphore repose en fait sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, contrairement à la métonymie qui est fondée sur un rapport de voisinage et de relation logique entre elles. Le mot métaphore vient du grec metaphorá (= transport). La métaphore, à portée essentiellement poétique, induit une correspondance concrètement impossible en remplaçant un mot par un autre mot ou une courte expression. Exemple : ‘ Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. ‘ (Baudelaire, « L’Ennemi ») Dans cet exemple, la jeunesse que l’on suppose tumultueuse est associée à l’idée d’orage ténébreux.

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