Voici deux mots liés principalement au même domaine, le nucléaire, mais également concernant la définition générale de la fusion dans les domaines métallurgique et physique en tant que passage d’un corps de l’état solide vers l’état liquide au moyen d’une température constante appelée point de fusion.
Côté étymologie, fusion vient du latin fusio, issu du verbe fundere qui signifie « fondre ». Fission vient quant à lui du latin fissus signifiant « fendu », du latin classique fissio signifiant « action de diviser, de fendre ».
Le point commun entre fusion et fission nucléaire est l’atome. Les deux phénomènes sont inverses en réalité, en ce sens que le processus de fission consiste à diviser un atome lourd en deux atomes légers en projetant un neutron sur cet atome lourd instable comme l’uranium 235 ou le plutonium 239 pour le faire éclater en deux atomes forcément plus légers de ce fait, tandis que la fusion consiste à « fusionner », donc associer deux atomes légers pour faire un plus gros atome.
Les parcs de réacteurs nucléaires actuels utilisent la fission comme principe physique et non la fusion, concept datant des années 50, car le plasma formé par fusion n’a une durée de vie que de quelques secondes et donc difficilement utilisable dans l’industrie pour l’instant, nécessitant d’être optimisé et intéressant cependant en ce sens que la fusion nucléaire n’émet ni déchets radioactifs ni gaz à effet de serre (GES) et dont le rendement est meilleur que la fission.