Portefaix

Le métier de ‘ portefaix ‘ consistait autrefois à charger et décharger des produits solides, de ‘ porter des fardeaux ‘ (Cens et rentes dus au comte de Poitiers à Niort au XIIIs., éd. H. Clouzot, Paris et Niort, 1904, p. 46). Un faix est une charge, du latin fascis = fardeau. Par extension, le terme de portefaix désigne également un homme ‘ brutal et grossier ‘, par comparaison avec la grande force nécessaire au portefaix pour porter tous ses fardeaux. De même, la locution ‘ parler comme un portefaix ‘ désigne une façon de parler rude, brutale, dépourvue d’élégance. Le métier de ‘ dévalleur ‘ (avec  LL) consistait quant à lui à charger et décharger des produits liquides. Le dévalleur était notamment un marinier chargé de conduire les bateaux hors des ports, manœuvre difficile. Le crocheteur, lui, était un portefaix qui chargeait et déchargeait des fardeaux à l’aide de crochets. La locution ‘ avoir une santé de crocheteur ‘ vient de la comparaison avec la bonne santé physique nécessaire au difficile métier de crocheteur. Attention, il ne s’agit pas du crocheteur de serrures, qui lui est un bandit.

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