Nœud gordien

L’expression nœud gordien fait référence, sous forme de métaphore (figure de style fondée sur l’analogie) à un problème inextricable, une difficulté que l’on n’arrive pas à résoudre, mais qui se résout au final par une action brutale voire expéditive : trancher le nœud gordien. L’origine vient d’une légende liée à Alexandre le Grand. Gordius était un pauvre laboureur phrygien qui ne possédait que son chariot et ses bœufs. Les Phrygiens voulurent un jour se donner un roi et consultèrent l’oracle comme à leur habitude pour savoir comment faire. L’oracle leur dit de choisir le premier homme qu’ils verraient sur un char. Ce fut Gordius, évidemment (sinon, que viendrait-il faire dans cette histoire ?) ! Il donna son nom à Gordium, capitale de la Phrygie.

Et le nœud, quel rapport ? Avant de monter sur le trône, Gordius attacha ensemble le timon et le joug de son char en faisant un nœud inextricable, si habilement enlacé qu’on n’en voyait même pas les bouts. En 336 avant J.C., Alexandre (futur le Grand), vint à Gordium pour affermir son pouvoir et en devint maître. Il essaya de défaire le nœud car on lui avait expliqué qu’une ancienne tradition promettait l’empire de l’univers à celui qui arriverait à dénouer ce nœud qui avait résisté à toutes les tentatives jusque là. N’y arrivant pas, il le trancha d’un coup sec avec son épée, utilisant donc ce que l’on appelle communément ‘ les grands moyens ‘, d’où l’expression trancher le nœud gordien.

Noeud gordien

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