Feu de Bengale

Le feu de Bengale est appelé également fusée éclairante. Ce feu d’artifice (artifice car à l’origine c’était pour imiter le feu, donc pas naturel, comme du feu artificiel) est utilisé dans le cadre de spectacles pyrotechniques mais aussi comme signalisation. Les signaleurs en utilisaient notamment lors d’arrêts accidentels de trains à l’époque où les communications radios n’existaient pas, pour éviter les collisions. L’origine du feu de Bengale remonterait au XVIIIe siècle, inventé par les Indiens de la région du Bengale dans le but d’effrayer leurs ennemis. En France, dès le XVIe siècle, on utilisait des procédés pyrotechniques à base de poudre pour animer des dragons crachant du feu lors de fêtes, mais le premier vrai feu d’artifice (pas feu de Bengale, qui a été utilisé ultérieurement !) fut tiré à l’occasion du mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche en 1615, sur la Place des Vosges appelée alors Place Royale, à Paris. À cette époque-là, il n’y avait cependant pas encore de véritables couleurs dans les feux d’artifice (ils étaient blancs ou jaunes), celles-ci sont apparues au XVIIIe siècle grâce à la maîtrise de composés métalliques que l’on portait à très haute température, créant les couleurs de ce fait. Il a fallu attendre la IIIe République pour que les feux de Bengale soient utilisés pour célébrer la fête nationale, précisément en 1880.

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