Teilleur ou tilleur de lin

La teille, appelée également tille, vient du latin tilia = tilleul. Ce nom désigne l’écorce de la tige du chanvre mais également le liber (fibres libériennes – zone où circule la sève élaborée) du tilleul et servant à fabriquer des cordages. Le teillage (ou tillage) consiste à séparer du bois l’ensemble des cellules textiles structurées en faisceaux. Concernant le lin, il s’agit d’en briser la partie ligneuse (appelée chèvenotte – bois) pour la séparer de la filasse (fibres végétales). Le teilleur de lin utilise une arracheuse mécanique ou une teilleuse à turbine. L’énergie hydraulique a été utilisée à partir de 1840 (moulins de teillage). Autrefois dans le Trégor (Côtes-d’Armor), le climat doux et humide a permis à de nombreux teilleurs de lin de pratiquer ce métier (jusqu’à 130), le lin réclamant de l’humidité, étalé sur le champ une fois coupé, avant d’être travaillé. Le lin est soit filé (torsion des fibres) soit tissé (entrelacement des fils de chaîne et de trame). Le lin sert surtout à fabriquer des vêtements et des revêtements muraux à l’heure actuelle mais autrefois, il servait beaucoup à fabriquer le linge de maison, les sacs postaux, les sacs postaux, etc. Il peut être, tout comme le coton, teint, imprimé ou blanchi. Son huile (on alimentaire) est utilisée notamment en peinture.

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