Boule puante, une histoire ancienne

Au sens propre comme figuré du terme, la boule puante porte bien son nom. Concernant l’accessoire de farces et attrapes, il s’agit d’une petite ampoule de verre dans laquelle est inséré du sulfure d’ammonium (sel d’ammonium du sulfure d’hydrogène) et qui, une fois brisée, libère de l’hydrogène sulfuré (gaz inflammable et incolore très toxique composé de soufre et d’hydrogène), particulièrement reconnaissable à son odeur nauséabonde d’œuf pourri. Ceux qui développent des photos connaissent bien l’odeur liée au virage sépia. J’en utilisais autrefois dans mon laboratoire au grenier chez mes parents… qui appréciaient moyennement, on se demande bien pourquoi !… Quant au sens figuré, très à la mode actuellement, il n’est pas nouveau. Déjà en 1965, lors de la campagne présidentielle, Charles de Gaulle avait utilisé cette expression qui en politique, consiste à révéler une affaire pour porter atteinte à la réputation d’une personne du camp adverse… ou pas… afin de la déstabiliser : Ceux qui lancent ces boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent (Ch. de Gaulle).
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