Bûche de Noël origine

Autrefois, la bûche de Noël n’était pas un gâteau ! Elle devait être en bois de chêne et assez grosse pour tenir toute la journée du solstice d’hiver (origine de la fête de Noël – voir mon article à ce sujet), la veille mais aussi les douze jours suivants si possible, jusqu’à l’Épiphanie, mais au moins jusqu’au Nouvel an. Si l’âtre était trop petit, on brûlait la bûche par morceaux dans les braises d’un bois précédent. La signification : brûler la bûche, c’était libérer le soleil. Selon une coutume datant du XIIe siècle en Europe (surtout en France et en Italie), la bûche était arrosée d’huile, de sel et de vin cuit, le maître de maison récitait des prières de circonstance, souvent c’était les filles ou la mère qui avaient le privilège d’allumer le feu et les cendres étaient ensuite censées protéger la maison de la foudre et des maléfices éventuels. La bûche de Noël portait le nom de il ceppo en Italie. Dans les pays du Nord, avait lieu la fête du feu, Licht chez les anciens Germains, Yule Log (feu d’Yule) chez les druides. Yule signifie roue, c’est un symbole païen qui représente le soleil. Les tout premiers chrétiens y ont substitué la Sainte Luce (13 décembre), du latin luxluxis = lumière.
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