Bougies signification des couleurs et symbolique

Les ancêtres des bougies sont les chandelles, inventées environ 3 000 ans avant notre ère. Elles étaient à l’origine constituées de joncs trempés dans du suif (graisse animale ou végétale), puis le clergé au Moyen Âge utilisa de la cire d’abeille. Les bougies actuelles sont constituées d’une mèche trempée dans de la paraffine (issue du pétrole) ou de la cire végétale (soja par exemple). Le nom « bougie » vient d’une ville de Kabylie du même nom (Béjaya en arabe) où se pratiquait le commerce de cire de bougies au Moyen Âge. Le terme de bougie est utilisé couramment depuis le XIXe siècle, celui de chandelle étant considéré comme vieilli.

Bougie

Les bougies sont très utilisées depuis longtemps dans les cadres religieux, ésotérique, divinatoire, spirituel, au-delà du simple fait de servir pour s’éclairer comme ce fut longtemps le cas avant l’invention de l’électricité, ou de chercher à créer une ambiance romantique (dîner aux chandelles par exemple) ou simplement de détente, d’invitation à la sérénité, juste pour le plaisir. Les bougies servent également pour les défunts, pour se connecter à leurs âmes, et pour les cérémonies funéraires.

Les bougies sont emplies de symbolisme. Elles permettent notamment, à travers leur flamme, de se relier au Divin, à l’Univers, quel que soit le nom qu’on peut lui donner selon la religion ou la croyance. Elles constituent un pont entre le visible et l’invisible. Allumer la flamme d’une bougie, c’est en même temps allumer sa flamme intérieure, se relier aux forces invisibles et divines, aller au-delà du visible. Les couleurs des bougies quant à elles ont également une signification et renforcent l’action des prières, tout comme les couleurs de manière générale ont un impact psychologique sur nous dans la vie de tous les jours. Les couleurs sont constituées de vibrations, c’est un phénomène tout à fait physique, scientifique (répartition spectrale de la lumière). Côté symbolisme et signification, voici quelques détails connus à propos des couleurs de quelques bougies et leurs correspondances avec les jours de la semaine quand c’est le cas, tout ceci associé à des prières particulières.

La bougie blanche

C’est la bougie universelle, elle peut remplacer n’importe quelle couleur de bougie. Le blanc représente avant tout la pureté. Elle représente la spiritualité, la sincérité, la vérité, l’espérance.

La bougie grise

C’est la bougie du lundi, jour dédié à la Lune. Par sa couleur neutre, elle aide à stopper, à neutraliser le mal, les actions négatives et le mauvais œil de manière générale et utilisée le lundi, elle gouverne particulièrement ce qui touche à la famille et à l’intuition. Elle apporte calme et patience.

La bougie rouge

C’est la bougie du mardi, jour de Mars (utilisée le vendredi aussi, jour de Vénus). Elle concerne la santé, la sexualité, l’affection, les rencontres, la mémoire, les combats, la force, le courage.

La bougie pourpre

C’est la bougie du mercredi, jour de Mercure. Elle est utile dans le cadre du commerce, des contrats, des examens, de la communication. Elle est symbole de pouvoir, de notoriété, d’ambition et de puissance spirituelle (méditation). Elle aide également le contact avec les esprits pour les médiums.

La bougie verte

C’est la couleur du jeudi, jour de Jupiter. Elle s’attache à tout ce qui est prospérité financière, abondance, affaires. Elle représente l’harmonie et l’équilibre, et de ce fait, elle participe à la résolution de conflits. Elle attire la sympathie et repousse la jalousie.

La bougie noire

C’est la bougie du samedi, jour de Saturne. Sa couleur peut impressionner quand on ne connaît pas mais en réalité, la bougie noire chasse le mal, aide aux rituels de désenvoûtement, d’exorcisme, de purification, de protection contre les dangers, tout comme par exemple en lithothérapie, les pierres noires type obsidienne noire, bouclier qui repousse et renvoie les énergies négatives, ou tourmaline noire, complémentaire, qui absorbe et renvoie à la terre ces mêmes énergies négatives.

La bougie bleue

Elle favorise la chance, la protection, la force. Elle peut être utilisée le mardi (tout comme la bougie rouge) notamment contre des attitudes méchantes, déplacées, menaces et autres attaques, tout ceci associé à des prières particulières. C’est également un soutien émotionnel.

La bougie violette

Elle favorise la protection tout comme la pierre de même couleur, l’améthyste. Elle est très utilisée en voyance et médiumnité pour le contact avec les esprits. Le violet neutralise les mensonges, apporte la sagesse et aide à l’équilibre intérieur. C’est la couleur de la spiritualité par excellence.

La bougie orange

Elle permet de canaliser l’énergie vitale et favorise les changements positifs par le dynamisme et la force qu’elle apporte. Elle attire la chance également, la bonne fortune.  

La bougie jaune

Elle représente la confiance en soi, la spiritualité mais également accroît les capacités de discernement. Elle attire le succès, favorise l’élargissement du cercle social.

La bougie marron

Cette bougie est dédiée surtout à la protection de la maison et des biens matériels mais également pour protéger les animaux domestiques et favoriser la prospérité. Elle peut aider, accompagnée d’une prière spécifique notamment à Saint-Antoine de Padoue, à retrouver des objets perdus. Elle permet de garder l’esprit clair et favorise la concentration, aide à s’ancrer.

La bougie rose

C’est la bougie de l’harmonie, de la réconciliation, de la douceur. Elle aide à renforcer les bons sentiments quels qu’ils soient et à rééquilibrer l’hypersensibilité. Elle est destinée aux liens familiaux de manière générale, amicaux et amoureux.

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Propriétés et vertus des différents types d’encens

Le nom masculin encens vient du latin incensum, signifiant « bûcher offert au dieu ». Dans la tradition chrétienne, il désigne l’oliban, oléorésine qui provient d’un arbre des régions semi-arides de la péninsule arabique et de la corne de l’Afrique, poussant notamment en Éthiopie, Somalie, Soudan et Sultanat d’Oman. Déjà, les Égyptiens l’utilisaient dans l’Antiquité, tout comme la myrrhe, dont on trouve trace dans les récits concernant les Rois Mages. Chaque encens possède ses vertus et bienfaits. Appartenant au règne végétal, constitué à base de résine ou d’éclats de bois d’arbres divers mélangés à des huiles essentielles, l’encens quel qu’il soit tire son pouvoir des vibrations produites par les essences utilisées et les senteurs qui s’en dégagent mais aussi des rituels et prières qui y sont associés selon les croyances. L’encens connu pour décupler la capacité de chacun à s’élever spirituellement est utilisé depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations connues, notamment pour relier le monde des vivants à celui des défunts. À l’heure actuelle, l’encens désigne plus généralement toute substance végétale brûlée ou chauffée qui dégage une odeur agréable. Il peut se présenter sous forme de bâtonnets, de poudre, de grains, de larmes (petits morceaux), de cônes ou de spirales. Les recettes d’encens étant relativement secrètes pour beaucoup, leur composition exacte ne sera pas fournie dans cet article. L’encens peut être utilisé tout simplement pour purifier l’air des maisons, tout en apportant une sensation de bien-être, de sérénité sans connotation particulièrement spirituelle ou religieuse, mais est utilisé bien sûr aussi lors de rituels et prières. Voici quelques encens couramment utilisés et leurs bienfaits et vertus.

Encens

Encens d’oliban

L’encens d’oliban est une résine oléo-gomme issue de l’arbre Boswellia, son emploi ayant été observé dans de nombreuses civilisations (égyptienne, babylonienne, assyrienne, romaine…) depuis l’Antiquité. Ses vertus spirituelles purifiantes sont reconnues dans plusieurs religions également (judaïsme, catholicisme…). Il est connu pour aider à chasser les entités négatives et augmenter le taux vibratoire d’un lieu. L’encens d’oliban facilite l’état méditatif en tant qu’élévateur de conscience et peut même favoriser les voyages astraux et états de conscience modifiés (pour les médiums) en développant les capacités extrasensorielles.

Encens de Jérusalem

Il est idéal pour consacrer un endroit destiné à la prière de par ses importants bienfaits purificateurs (il n’est pas le seul loin de là). Encens dit « de travail », il peut servir tant à créer tout simplement une ambiance de détente qu’en spiritualité et rituels de magie. Il aide à débarrasser des impuretés et déchets psychiques liés aux maléfices et à délivrer des pensées négatives. Il aide également à développer la prospérité de manière générale, à travers la chance notamment, et à nous favoriser dans des conditions difficiles, associé à des prières particulières bien sûr.

Encens pontifical

Il s’agit d’un mélange d’encens destiné aidant à procurer la paix intérieure. Sa recette traditionnelle est composée de résines d’oliban, de myrrhe, de benjoin et de styrax (appelé aussi storax), ce dernier étant particulièrement réputé comme protecteur des forces occultes et favorisant la fidélité. Il purifie l’intérieur des maisons mais favorise également les actions lointaines (télépathie). L’encens pontifical est par ailleurs un amplificateur lorsqu’on l’associe à d’autres encens, permettant ainsi d’augmenter leurs différentes propriétés.

Encens de Nazareth

Il est conseillé pour les activités commerciales et le travail, aidant à prendre les bonnes décisions, aidant à la prospérité. Lors d’un rituel d’invocation avec de l’encens de Nazareth, il est conseillé de s’adresser à la Vierge Marie. Par ses propriétés magnétiques jupitériennes, il favorise les échanges bienveillants, la communication mais aide également à développer l’habileté manuelle.

Encens de Saint-Michel Archange

C’est avant tout un bouclier contre les ondes négatives à l’image de l’archange chef des armées célestes qui lui vaut son nom. Accompagné de prières et rituels spécifiques, l’encens de Saint-Michel aide à purifier la maison en la débarrassant des esprits malins, apporte l’harmonie dans le foyer, protège des attaques extérieures et des sortilèges.

Encens de Saint-Raphaël Archange

Il est utilisé pour les prières de protection. Saint-Raphaël est notamment protecteur des voyageurs et porteur du caducée d’Hermès, symbole guérisseur du souffle de vie, invoqué pour la guérison de l’âme et le secours aux nécessiteux. L’encens de Saint-Raphaël facilite la méditation, améliorant l’esprit et la santé par son effet purificateur. Il est confectionné à base de jasmin. Cet encens est utilisé également pour protéger les commerçants, les affaires, apporter la paix, clôturer le passé, protéger des forces négatives, contre la cécité physique et spirituelle.

Encens de Saint-Gabriel Archange

L’Archange Gabriel est le messager de Dieu. C’est lui qui, dans le Nouveau Testament, a annoncé à Marie la naissance de Jésus et est réputé pour protéger les femmes enceintes lorsqu’il est invoqué. L’encens de Saint-Gabriel aide, accompagné de prières spécifiques, à tout ce qui touche l’amour sous toutes ses formes, la sérénité, la guérison du cœur, la réconciliation, l’amitié, la compassion, la communication positive. Il aide à prendre les bonnes décisions. Il aide également contre l’abattement.

Encens de Saint-Uriel Archange

L’Archange Saint-Uriel est l’ange de la connaissance. L’encens qui lui est dédié, en plus de purifier les lieux, aide à travailler avec les énergies et à mieux cerner son propre chemin de manière saine et juste. Il favorise également les réconciliations par son action sur l’altruisme et l’écoute, aide à calmer les tensions, les conflits.

Encens de Saint-Benoît

L’encens de Saint-Benoît, créant un rempart, est réputé pour éloigner les maléfices, les mauvais sorts, les attaques de mauvais esprits et protéger des mauvaises influences de manière générale, y compris dans des endroits que l’on soupçonne d’être hantés, son utilisation associée bien sûr à des prières et rituels spécifiques. Saint-Benoît était lui-même exorciste. Cet encens amplifie la puissance mentale, tout en purifiant et parfumant délicatement les lieux.

Encens de Marie Mère de Dieu

L’encens de Marie Mère de Dieu est réputé pour attirer sa protection tout en diffusant un parfum de sérénité dans les lieux. Invitant au recueillement, il aide à la méditation et favorise toutes les demandes de protection quand il faut faire face à des épreuves difficiles, ceci bien sûr associé à des prières spécifiques. Il aide également à apporter notre soutien à ceux qui sont dans la peine, favorisant un esprit de bienveillance. Il appelle au calme et à l’apaisement. Il comporte de la rose et du musc parmi ses ingrédients.

Encens de Notre Dame de Lourdes

L’encens de Notre Dame de Lourdes, réputé attirer sa bénédiction, est particulièrement conseillé lors de rituels destinés aux femmes, connu pour agir sur les vibrations féminines. Il est également utilisé pour tout ce qui concerne l’amour, la pureté, le dévouement pour une cause juste, aide à donner gain de cause aux innocents et aide dans les situations difficiles.

Encens de myrrhe

L’encens de myrrhe est présent dans le Nouveau Testament, apporté par les Rois Mages à la naissance de Jésus. Ses vertus cicatrisantes, antioxydantes et anti-infectieuses sont reconnues depuis l’Antiquité, les Égyptiens l’utilisaient d’ailleurs pour embaumer les morts. La myrrhe possède des propriétés purifiantes et assainissantes, permettant de se relaxer, d’évacuer le stress. Cet encens aide à harmoniser les énergies. On l’associe souvent avec de l’encens de benjoin ou d’oliban pour en augmenter les bienfaits.     

Encens de Saint-Expedit

L’encens de Saint-Expedit, qui est le patron des procès et causes pressantes, est reconnu pour précisément aider à trouver des solutions rapides et accélérer les dénouements heureux et justes (oui c’est important, justes d’un point de vue divin, seules les victimes réelles seront aidées, pas les manipulateurs, très courants, qui se font passer pour victimes alors que ce sont eux, les agresseurs !). Il appuie les rituels d’exorcisme et favorise l’élimination d’énergies néfastes et on peut l’utiliser lors de la consécration de pentacles et talismans, avec des prières particulières associées bien sûr. Il annule la négativité et favorise la vie, la positivité. Saint-Expedit peut être invoqué lors d’examens (cela n’empêche pas de travailler, comme le précise le dicton : « Aide-toi, le Ciel t’aidera. » !) et de procès.

Encens de benjoin

L’encens de benjoin est reconnu comme intense purificateur et protecteur de la maison. Le papier d’Arménie, connu depuis très longtemps, contient du benjoin. Il aide à chasser la négativité, purifie les lieux. Il est recommandé pour l’apaisement intérieur et la purification spirituelle. Il calme le mental et aide à combattre les excès de tous genres. Il est symbole de prospérité. On l’utilise d’ailleurs dans la confection d’autres encens, en association. L’encens de benjoin favorise les relations conjugales, calme les esprits tourmentés et aide à mettre un terme aux conflits.

Encens de bois de santal

L’encens de bois de santal possède des propriétés relaxantes, antiseptiques, calmantes, désinfectantes. Il aide à purifier les lieux tout en trouvant calme et sérénité car il agit sur les ondes alpha du cerveau. Il repousse les énergies négatives, aide à la prospérité, avec prières associées bien sûr, comme pour tous les autres encens. Il permet de lutter contre le stress, l’instabilité émotionnelle et favorise la relaxation.

Encens en larmes de Somalie

Les larmes de Somalie sont une variété d’oliban. Leur caractère masculin contribue à développer la volonté, la confiance en soi et également la recherche du divin en soi. L’encens en larmes de Somalie aide à avoir de bonnes relations familiales, apporte la joie au foyer, purifie les lieux, associé bien sûr à des prières spécifiques.

Encens de Sainte-Rita

L’encens de Sainte-Rita est particulièrement recommandé pour trouver des solutions, avec les prières associées, dans le cas de causes désespérées voire perdues. Sainte-Rita protège la famille de manière générale mais est souvent invoquée également pour des demandes de guérison.

Encens des Rois Mages

L’encens des Rois Mages est utilisé généralement pour chasser les influences négatives mais également résoudre les problèmes sentimentaux. Il aide à l’élévation spirituelle et à la concrétisation de nos désirs, à condition qu’ils soient sains et bienveillants. Il aide à protéger l’être aimé. L’encens des Rois Mages est constitué essentiellement d’un mélange d’oliban, de myrrhe et de benjoin.

Encens de Marie dénoue les nœuds

Cet encens aide à sortir des situations difficiles, comme son nom l’indique, les nœuds représentant les problèmes et blocages qui surviennent au cours de notre vie, qu’ils soient psychiques ou physiques. Mais d’où vient cette dévotion ? À l’origine se trouve un tableau, oui un tableau, peint en 1700 à la demande d’un prêtre en mémoire de la réconciliation de personnes de sa famille et d’un miracle qui a eu lieu. L’encens de Marie dénoue les nœuds peut être utilisé dans toute situation de souffrance quelle qu’elle soit.

Encens de Bethléem

L’encens de Bethléem est reconnu pour apporter la paix et l’harmonie, il aide à la purification et à la guérison des blessures de l’âme. Il agit sur les émotions par le calme qu’il y apporte. Il aide à chasser les ondes négatives présentes dans les lieux. Il est associé à la lune, favorisant l’ouverture du chakra de la couronne (dessus de la tête) représentant la sagesse, l’énergie supérieure.

Encens d’Arabie

L’encens d’Arabie est assainissant et aide à chasser les ondes négatives et les potentiels mauvais esprits, associé à des prières spécifiques pour plus d’efficacité. Ses effluves boisés possèdent des vertus relaxantes. Il aide les énergies positives à se manifester dans les lieux. Il est associé au troisième œil.

Encens de Saint-Antoine de Padoue

L’encens de Saint-Antoine de Padoue possède les propriétés liées au saint du même nom, pour retrouver des objets ou êtres perdus, ceci associé à des prières particulières bien sûr. Source de méditation, de manière générale, il purifie les lieux mais également la puissance mentale et aide à se connecter à l’esprit supérieur. Saint-Antoine de Padoue est par ailleurs le saint patron des marins et des naufragés, des prisonniers et des femmes stériles. Pour recouvrer la santé, il peut agir aussi.

Encens de la Vierge miraculeuse

L’encens de la Vierge miraculeuse est utilisé pour apporter la clarté de l’esprit, la paix de l’âme et la pureté du cœur. Il aide lors de séances de soins énergétiques pour réaligner les chakras et la réalisation de purifications, en plus de chasser les énergies négatives. Il aide à apporter le bien-être et la protection du foyer et ses bienfaits sont augmentés accompagnés d’une invocation à la Vierge miraculeuse et de prières particulières.

Encens de sauge blanche

De manière générale, la sauge blanche utilisée en fumigation aide à décharger les lieux des énergies négatives qui peuvent les polluer et attire les énergies positives, purifie le corps et l’esprit, mais également tous types d’objets, cristaux et minéraux. La sauge blanche est réputée également pour chasser les mauvais esprits. L’encens de sauge blanche peut être utilisé lors de rites particuliers de protection. C’est une plante sacrée chez de nombreux peuples, notamment amérindiens. La sauge blanche possède également des propriétés anti-stress et calmantes, invitant à la méditation. Sa fumée possèderait selon certaines études scientifiques des propriétés antimicrobiennes et antibactériennes.

D’autres encens seront décrits prochainement.

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Charlatan, charlatanisme, étymologie et un peu d’histoire

Le nom masculin charlatan fut attesté en 1572, et n’est généralement pas utilisé au féminin (charlatane) sauf par certains auteurs dont voici quelques exemples. Voltaire dans Lettres de Mme du Deffant, 18 mai 1772 : « Ce que j’ai toujours aimé en vous, madame, parmi plusieurs autres genres de mérite, c’est que vous n’êtes point charlatane. » Antoine Furetière en 1690 qui propose dans son Dictionnaire universel la définition au masculin et au féminin de ce terme. Le grammairien et lexicographe Pierre Richelet (1626-1698) dans son dictionnaire : « Les marchandes du Palais sont des charlatanes ». Joris-Karl Huysmans dans son hagiographie Sainte Lydwine de Schiedam : «… rares furent ceux qui ne la crurent ni charlatane, ni sorcière, mais qui comprirent ce qu’elle était en réalité, un être victimal, broyé dans le mortier de Dieu, une lamentable effigie de l’Église souffrante. » Jean Bernier dans l’Anti-menagiana (« où l’on cherche ces bons mots, cette morale, ces pensées judicieuses » 1693) page 230 : « … ces charlatanes nouvellement arrivées à Paris… ».

   Le terme charlatan est emprunté à l’italien ciarlatano, de même signification, issu du croisement de deux mots italiens : cerretano, désignant un habitant du village de Cerreto di Spoleto dans lequel autrefois étaient vendues diverses drogues sur les places publiques, et ciarlare signifiant bavarder, jaser. Le mot charlatan a désigné d’abord des marchands ambulants, des bonimenteurs tout simplement, qui savaient donner de la voix pour vendre leurs produits en plein air et attirer les foules grâce à une bonne mise en scène. Ils vendaient alors, dès le XVIe siècle, des onguents, herbes, potions magiques, élixirs, remèdes et accessoires divers essentiellement de nature médicinale. Les arracheurs de dents opéraient également sur la place publique, inutile d’en préciser les conditions d’hygiène de l’époque, et pas d’anesthésie bien évidemment ! Le mot charlatan désigna ensuite un imposteur exploitant la crédulité d’autrui par un grand étalage de mots  afin de vendre des produits et services nettement plus douteux que ceux du crieur de marché d’origine.

Le mot charlatan a donné naissance à quelques autres mots comme charlatanerie et charlatanisme désignant la façon d’agir, le comportement du charlatan. Nous pouvons remarquer qu’il existe toujours des charlatans au XXIe siècle, quel que soit ce dont ils font la promotion…

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Infecter et infester, voici deux mots à ne pas confondre

Les verbes infecter et infester sont des paronymes, à savoir des mots qui se ressemblent fortement par leur orthographe et leur prononciation mais avec des sens différents, et effectivement il vaut mieux éviter de les confondre, voici quelques explications.

Le verbe infecter vient du latin inficere, signifiant mettre dedans. Le terme désigna au Moyen Âge le fait de souiller une rivière, puis désigna le fait de transmettre, communiquer l’infection à quelqu’un ou à quelque chose puis le fait d’empester par une odeur infecte (les références exactes et complètes sont faciles à trouver pour ceux qui viendraient à les chercher). Chez les teinturiers, infecter signifie plonger dans un bain, imprégner, teindre (Académie française). Enfin, à l’heure actuelle, infecter signifie corrompre, contaminer par des germes pathogènes. Le nom commun (féminin) qui y correspond est infection. On parlera d’infection cutanée par exemple ou d’infection par une maladie, la dernière en date la plus connue étant la Covid-19 que tout le monde connaît.

Le verbe infester vient quant à lui du latin infestare qui signifie harceler, ravager. Il s’emploie dans un cadre lié aux plantes subissant l’attaque massive d’animaux dits nuisibles (souvent des insectes) notamment pour les cultures. Exemple : les champs ont été infestés de criquets. Le terme infester signifie en ce cas foisonner et envahir. Quand il s’agit de parasites, le terme est utilisé en médecine pour désigner une infestation de l’organisme notamment par ces derniers.

Attention, dans le cas du verbe infecter, on trouve la notion de contamination, absente dans le cas du verbe infester. Cela n’empêche pas qu’une infestation puisse provoquer ensuite une infection si elle n’est pas suffisamment bien éradiquée, notamment en ce qui concerne le domaine de la santé (par exemple les staphylocoques ou autres agents infectieux). Infester peut donc amener à infecter mais pas l’inverse.

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Prédiction, prévision et prophétie, les différences

Prédiction, prévision, prophétie, des termes dont les sens se rapprochent, voici quelques explications qui permettront de s’y retrouver afin de les employer à bon escient.

Le nom féminin prédiction vient du latin praedictio qui désigne l’action de prédire, énonciation préalable, issu du verbe praedicere signifiant quant à lui dire à l’avance, prédire, fixer à l’avance, de prae = avant, et dicere = dire. La signification en est claire, à savoir qu’une prédiction désigne le fait de dire à l’avance. Mais alors, la prévision et la prophétie aussi, me direz-vous ! Pas tout à fait, il existe des nuances que nous allons détailler quelque peu. Mais avant cela, regardons de plus près l’étymologie des deux autres termes.

Le nom féminin prévision, paronyme de prédiction, vient du latin praevisum, visum = vision, donc voir avant, et non pas dire avant. On parlera par exemple de prévisions météorologiques, plus que de prédictions. Les prévisions s’appuient sur des études concrètes, il s’agit d’opinions fondées sur des raisonnements, des calculs, mais qui n’assurent en rien pour autant que ce qui est prévu se produira réellement, en raison de divers paramètres qui viendront contredire ces mêmes prévisions. Il s’agit en fait de fortes probabilités, dirons-nous. On parlera aussi par exemple de prévision budgétaire, de prévision économique.  

Le nom féminin prophétie, quant à lui, est issu du latin prophetia emprunté au grec ancien prophēteía (maxime, précepte, sentence). Il s’agit là de prédictions de choses futures mais d’inspiration dite divine, comme par exemple les célèbres prophéties de Nostradamus. Les prophéties sont également des recueils de prédictions de prophètes comme par exemple les prophéties d’Isaïe et sont généralement utilisées dans le domaine religieux ou mythologique et désignent des phénomènes importants comme le décès d’un chef d’État, une guerre, la fin d’un monde, etc. Le nom masculin prophète lui-même vient du latin propheta (qui dit publiquement, qui révèle), à l’origine de professer, professeur.

Revenons à la prédiction, qui n’implique pas obligatoirement que ce qui est prédit arrivera, il s’agit dans le principe d’une possibilité mais pas toujours non plus selon le type de prédiction. Par exemple, les voyants et astrologues font des prédictions sur la base de leurs connaissances ésotériques, de supports divers (cartes, oracles, etc.), de leurs inspirations et capacités au niveau sciences divinatoires, de leurs connexions avec des mondes parallèles invisibles au commun des mortels, dirons-nous pour résumer. Les prédictions annoncent également des événements futurs grâce à la connaissance que l’on peut avoir de leurs causes, comme par exemple les éclipses solaires et lunaires. Dans le cas présent, la prédiction annonce un événement certain, qui va avoir lieu à coup sûr, fondé sur une étude d’ordre scientifique.

En conclusion, ces trois termes, à savoir prédiction, prévision et prophétie, sont bien liés à l’annonce d’un phénomène ou événement à venir, mais s’utilisent dans des contextes différents et adaptés à leurs caractéristiques particulières. Par exemple, toute prédiction n’est pas prophétie mais toute prophétie est liée à une prédiction.     

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Stratégie et technique de l’édredon

Vous avez peut-être entendu parler dernièrement de la stratégie de l’édredon parmi les informations nationales françaises, mais que signifie cette expression ? Il s’agit en fait tout simplement de l’art de l’esquive. En quoi consiste-t-il ? Il consiste à réinterpréter la critique afin de la relativiser ou même de l’ignorer carrément. Il s’agit en fait de ne pas donner suite aux attaques.

Un exemple, on vous demande si vous roulez vite, vous répondez positivement. On vous demande ensuite si vous roulez trop vite, vous répondez à votre interlocuteur : « C’est votre façon de voir, cela vous appartient. »

En réalité, il s’agit là d’une technique, appelée la technique de l’édredon, mais pourquoi l’édredon ? Tout le monde sait ce qu’est un édredon, c’est un couvre-pied rempli de duvet, vous voyez le rapport ? Par analogie, il s’agit d’utiliser un moyen doux pour prendre acte de ce qui vous est potentiellement voire insidieusement reproché sans toutefois émettre d’avis personnel mais tout en gardant habilement sa position, tout est affaire de communication. Cela permet souvent aux politiciens de recadrer un débat sur le sujet prévu en évacuant un autre sujet jugé non essentiel.

Côté étymologie, le nom masculin édredon est emprunté au danois ederdun = duvet d’eider, qui est un canard maritime nordique migrateur.

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Odynophagie et Covid-19 symptôme variant Omicron

Odynophagie est un mot que vous avez peut-être entendu ces derniers temps parce qu’il désigne un blocage que l’on peut ressentir au passage des aliments dans les voies digestives supérieures, notamment le pharynx, qui relie la bouche à l’œsophage, autrement dit un mal de gorge particulier quand on déglutit. Ah, un mal de gorge ? Oui mais pas n’importe lequel, car selon certains médecins, d’après une étude réalisée à Stockholm en Suède par le Pr Krzysztof Piersiala et son équipe, et publiée le 15 février 2022, il constituerait un nouveau symptôme de la Covid-19 lié au variant Omicron, et touchant principalement les personnes vaccinées et les jeunes patients.

Côté étymologie, le nom féminin odynophagie provient de la combinaison de deux termes grecs, odunê = douleur, et phagein = du sens avaler, manger.

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Effet placebo et effet nocebo

L’effet placebo, généralement tout le monde connaît, c’est un terme très utilisé depuis longtemps. Il s’agit d’observer une amélioration des symptômes d’un patient après lui avoir donné un traitement sans principe actif, constitué de substance inerte comme par exemple du sucre ou de l’amidon, mais dont la présentation est la même que le traitement réel actif (même gélule, même comprimé…), tout en lui ayant fait croire qu’il y en avait, et là bien sûr, vous l’aurez compris, se situe l’astuce. Le cerveau du patient est trompé en quelque sorte par la croyance induite, l’effet est donc un effet psycho-physiologique dit positif puisqu’il aboutit à une amélioration de son état, c’est l’effet placebo.

Côté étymologique, placebo vient du latin placebo = je plairai, de placeo = je plais. Eh oui, c’est effectivement un effet agréable, tout s’explique ! Le terme placebo apparaît notamment déjà au Moyen Âge au Ve siècle dans une traduction biblique du latin : « Placebo Domino » = « Je plairai au Seigneur ». De même, dans la liturgie catholique au XIIIe siècle, il est fait référence à ce terme de placebo concernant les pleureuses et pleureurs recrutés pour chanter le psaume 116 à l’office des morts (vêpres des morts), et ceux-ci étaient surnommés « placebo » par dérision. L’expression « chanter un placebo », ou « aller à placebo » en découla ensuite. Il en existe de multiples exemples au fil du temps que je ne détaillerai pas ici, généralement dans un contexte religieux. Le sens médical n’arriva qu’à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre (1785 Mot herby’s New Medical Dictionary), le placebo étant ainsi défini comme une « méthode banale de remède ».  

L’effet nocebo est moins connu, mais récemment revenu au goût du jour à propos des vaccins anti-Covid. Quelle différence avec l’effet placebo ? Son étymologie est très claire, nocebo vient du latin nocebo = je nuirai, du verbe nocere = nuire. Le terme est lui-même récent puisqu’il fut introduit en 1961 par le médecin américain Walter Kennedy, qui avait remarqué lors de ses expériences avec ses patients que même l’effet placebo pouvait se transformer en effet nocebo, certains de ses patients aggravant d’eux-mêmes leurs symptômes par le simple fait qu’ils jugeaient que leur état allait empirer. De même, il avait remarqué que le fait d’administrer une substance sans rien en dire provoquait dans certains cas de l’angoisse chez ses patients (on n’aime pas ne pas savoir) d’où risque là aussi d’effet nocebo. Alors il s’agit d’administrer à un patient une substance (supposée) inoffensive mais qui produit un effet secondaire négatif somatique sur lui, causé psychologiquement, alter-ego néfaste de l’effet placebo, du fait que le patient pense que cela va lui faire du mal (influencé par des suggestions verbales et/ou d’exemples de cas de réaction négative à la substance…).

Sujet délicat, je le conçois, pour lequel je me contente volontairement ici, puisque c’est le thème de mon blog, de m’en tenir aux définitions et explications des différents termes afin d’y apporter éclairage au niveau de la langue française et de la culture d’un point de vue général. L’effet nocebo concerne potentiellement tout médicament ou produit quel qu’il soit. Un exemple simple, on vous convainc que si vous prenez telle substance, vous avez des risques d’avoir des maux de tête comme effet secondaire, malgré l’intérêt que vous portez à la substance pour d’autres raisons, quant à elles positives qui vous poussent à la prendre et supérieures à vos yeux aux éventuels effets négatifs, eh bien si vous développez l’effet nocebo, vous aurez des maux de tête alors que si on ne vous avait rien dit avant, vous n’en auriez pas eus. Bon, cela n’empêche pas que certaines personnes peuvent effectivement avoir des maux de tête avec ce produit, réellement, alors qu’on ne leur avait rien dit, ce qui vous a été rapporté, ce qui n’est donc pas systématique comme tout principe d’effet secondaire, mais vous, vous êtes persuadé que vous allez avoir mal à la tête, de ce fait une réaction psychosomatique se produit et vous avez réellement mal à la tête. Un autre exemple typique : vous avez déjeuné puis quelqu’un vient vous dire ensuite qu’en fait, vous avez ingurgité une nourriture avariée même si ce n’est pas vrai mais votre cerveau pense que c’est vrai car vous avez confiance en la personne qui vous l’a dit, elle a été assez convaincante, eh bien vous avez tous les risques d’avoir le ventre retourné rien qu’à l’idée !

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Allégorie de la caverne et actualité

Dans l’œuvre « La République » du philosophe Platon (IV e siècle av. J.-C.), se trouve le texte qui nous intéresse présentement, à savoir « L’allégorie de la caverne ». Mais en quoi un document si ancien peut-il avoir rapport avec notre époque actuelle, et notamment la crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 qui chamboule soudainement les habitudes acquises depuis toujours par des milliards de gens ? Pour commencer, rappelons la substance de cette fameuse allégorie, de quoi s’agit-il ?

L’histoire se passe dans une demeure souterraine où des hommes sont prisonniers depuis toujours. On ne sait pas qui c’est, Platon ne le précise pas. Ils sont attachés face au mur par les jambes et la nuque, ils ne peuvent pas tourner la tête mais ils ont les mains libres, détail important, ce qui leur permet potentiellement de voter sachant qu’à l’époque de la Grèce antique, on votait en levant la main. De même au sens figuré, on peut supposer qu’ils avaient, du moins officiellement, les mains libres, donc la liberté de penser, de choisir. Mais la question se pose alors de savoir dans quelles conditions cette liberté pouvait-elle s’exercer ? Nous approchons là d’une notion fondamentale, celle du conditionnement mental de ces hommes et le rapport avec notre époque contemporaine sera vite établi.

Alors ces hommes enfermés dans la caverne, que leur arrive-t-il ? Eh bien ils sont tout simplement divertis par d’autres hommes, sortes de montreurs de marionnettes qui agitent pour eux des objets fabriqués. Ils ne voient que cela, rien d’autre que ce qui leur est montré, vivant dans un monde d’illusions. Ils perçoivent également l’écho des voix de leurs geôliers contre la paroi de la grotte, leur faisant croire que ce sont les ombres qui parlent. Ils ne voient pas le monde extérieur, ils sont totalement isolés, à l’image de ceux qui de nos jours n’écouteraient qu’une seule source d’information pour se faire une idée du monde qui les entoure, s’en trouvant de ce fait à la merci au grand risque de se faire éventuellement manipuler. Rappelons également qu’ils tournent le dos à l’entrée de la caverne, n’ayant pour seul horizon que le mur du fond sur lequel ils voient, grâce à un feu allumé derrière eux et par un faible rai de lumière extérieure, leurs propres ombres et celles projetées par les objets agités par les autres hommes derrière eux assez loin.

Sans accès direct à la lumière extérieure, ils n’ont donc à leur disposition que la connaissance potentiellement liée à ce qui leur est montré. Leur seule réalité, ou plus précisément leur seule conscience de la réalité, ce sont ces ombres. Ainsi, le risque pour ces prisonniers n’est-il pas de prendre pour vraies des choses qui ne le sont pas ? En effet, une ombre n’est pas la chose elle-même, c’en est une image déformée notamment par d’infinis et possibles jeux de lumière mais les prisonniers de l’allégorie l’ignorent.

Platon dans son allégorie propose, par l’intermédiaire du discours de son personnage Socrate, que l’on détache l’un de ces prisonniers et qu’on l’amène à la surface. Que se passe-t-il ? Soudainement face à la lumière, il en est ébloui, expérience pénible pour les yeux, ce qui l’empêche au départ de distinguer les vrais objets dont jusqu’ici il voyait parfaitement les ombres. L’homme en question a du mal à sortir du conditionnement dans lequel il avait été enfermé, un ordre établi qu’il n’avait jamais pensé à remettre en question, persuadé que ces ombres qu’il voyait constituaient la réalité, la vérité. Peu à peu, il s’y habitue cependant et commence à comprendre que ce qu’il voyait en captivité n’était qu’illusion. Il voit les vrais objets dont jusque là, il ne distinguait que les ombres. Il accède ainsi à la connaissance de la vérité, découvrant qu’il s’était trompé jusqu’à cette découverte.

Il comprend que s’il retourne dans la caverne instruire ses anciens compagnons toujours sous conditionnement, ceux-ci penseront que sa vue s’est dégradée car étant désormais habitué à la lumière, tout comme nous lorsque nous arrivons soudainement dans un endroit sombre, il aurait du mal à distinguer les ombres dansantes. Le résultat est que les prisonniers, toujours victimes de leurs préjugés, penseront qu’il ne faut surtout pas sortir de la caverne, que c’est trop dangereux pour la vue, préférant continuer de regarder les ombres familières, connues, rassurantes quelque part. L’ancien prisonnier décide donc pour se protéger de ne pas retourner dans la caverne, comprenant qu’il y serait très mal accueilli, pris pour un fou et rejeté par ses anciens compagnons dont il a cependant pitié, s’il leur expliquait ce qu’il avait découvert. Cette allégorie du déni de la réalité met en évidence la résistance au changement, la difficulté des humains à modifier leurs propres conceptions du monde, idées reçues et préjugés créés par l’habitude et au niveau de la Cité, par le pouvoir en place.  

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Pause culture et langue française – 16 – Terreau et compost la différence

Terreau ou compost ? Explication en vidéo de la différence entre ces deux termes liés au jardinage, qu’il ne faut pas confondre.

Terreau et compost la différence
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